FORMATION

L’UM-PAMECAS est une institution de microfinance qui a démarré ses activités en 1995. Cet ancien projet d’appui à la mutualisation au Sénégal s’est institutionnalisé au fil des années pour aboutir en septembre 1998 à la création d’un réseau fortement implanté dans les zones urbaines de la région de Dakar. A l’heure actuelle, l’UM-PAMECAS a étendu son réseau à d’autres régions du pays. Au plan sous-régional, l’UM-PAMECAS est membre fondateur du Centre d’Innovation Financière (CIF) créé en 2000 par six grands réseaux partageant les mêmes objectifs dans l’espace de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africain (UEMOA).

Ainsi, dans le cadre de la convention, l’UM-PAMECAS s’engage à instruire les demandes de financement des porteurs de projet sélectionnées par le PDCEJ, conformément à leur politique de crédit, en accordant toutefois les dérogations suivantes :

• Exiger un apport en numéraire de 10% maximum du montant financé pour tous les crédits d’investissement et de fonds de roulement ;
• Assouplir les règles de la garantie personnelle ou solidaire souvent demandée aux promoteurs ;
• Mettre en place un mécanisme soutenable, innovant et efficace de garantie pour la couverture des risques ;
• Adapter les échéances de remboursement des prêts accordés au cycle d’évolution de l’activité des bénéficiaires ;
• Traiter les dossiers dans un délai de trois (3) semaines au maximum, à compter de ladate de réception du dossier de crédit (l’accusé de réception faisant foi) ;
• Respecter le plafond de crédit du PDCEJ qui est de quinze millions (15.000.000) de F CFA par promoteur;
• Gérer le portefeuille crédit constitué dans le cadre de cette convention avec l’obligation de tenir informé le PDCEJ, de façon formelle (PV de comité de crédit, contrat de prêt, ordre de déboursement, plan d’amortissement signé par le promoteur, état récapitulatif des crédits octroyés sur la période, relevés bancaires M+15jours) ;
• Assurer le suivi et le recouvrement des crédits octroyés ;
• Accorder les crédits en appliquant un taux d’intérêt effectif global de sept pourcent (7%) au plus aussi bien pour les crédits d’investissement que pour les crédits fonds de roulement, l'intégralité des revenus revient à l'UM-PAMECAS ;
• Gérer le recouvrement des créances en contentieux de manière professionnelle et à l’amiable, dans la mesure du possible;
• Mettre en place une stratégie de pérennisation de la ligne de crédit (fonds revolving) qui sera discuté pour validation avant la fin de la durée du projet.

Site web: www.pamecas.sn

Dans le souci de valoriser le capital humain et matériel, l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a mis en place un incubateur qui a pour mission de développer une culture entrepreneuriale dans l’université et fournir un soutien adapté aux étudiants qui veulent se lancer dans la création d’entreprise.

L’incubateur de l’UGB est une structure d’accueil et d’accompagnement des porteurs de projets de création et de développement d’entreprise qui, en mettant à leur disposition les compétences et les outils indispensables au bon démarrage et au développement d’une entreprise innovante, va leur permettre de concrétiser leur idée ou leur projet en une entreprise structurée et viable. L’incubateur apporte, aussi, un appui en terme d’espace de co-working, de conseil, de services adaptés à chaque type de cibles et d’aide à la recherche de financement.

Son objectif est de permettre aux porteurs d’idées et de projets de la communauté universitaire et hors université et aux entreprises de bénéficier d’un accompagnement qui leur permettra de réaliser leur projet ou d’assurer leur développement.

Ainsi, à travers la convention avec le PDCEJ, l’Incubateur de l’UGB aura pour mission d’assurer la formation de 500 jeunes dont 100 seront incubés sur les techniques entrepreneuriales. Il s’assurera, essentiellement de :

• Assurer l’information, l’animation et la sensibilisation des potentiels bénéficiaires du projet dans les domaines de formation ciblés ;
• Assurer l’identification et la sélection des apprenants selon des critères approuvés par l’UGP ;
• Coordonner l’élaboration et la validation avec les parties prenantes, des programmes de formation ;
• Assurer aux 500 lauréats une formation technique et entrepreneuriale de qualité ;
• Assurer aux 100 apprenants sélectionnés, un programme d’incubation et de coaching adapté ;
• Accompagner l’insertion des apprenants ;
• Assurer la gestion administrative et comptable du sous compte relatif aux activités qu’ils exécutent et fournir mensuellement les pièces comptables justificatives à l’UGP ;
• Recevoir pour des besoins d’audit et/ou de suivi-évaluation toute personne mandatée par le PDCEJ et la BAD ;
• Élaborer et transmettre les rapports d’activités (trimestriels, annuels et circonstanciels) conformément aux dispositions définies dans le Manuel de suivi évaluation ;
• Faire toutes propositions constructives à l’UGP du PDCEJ pour améliorer l’efficacité et l’efficience dans l’exécution de la convention notamment pour mieux promouvoir la création et la consolidation d’emplois décents et durables pour les jeunes et les femmes.

Site web: incubation.ugb.sn

L’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) est un Etablissement Public à Caractère Scientifique et Technologique (EPST) fondé en 1963. Il  a pour mission de contribuer à l’amélioration de la performance du secteur agro-industriel au Sénégal et dans la sous-région par le biais de la recherche-développement, le contrôle qualité, la formation et l’incubation d’entreprises, entre autres.

Dans le cadre de ses activités de recherche-développement menées durant plus d’un demi-siècle,  l’ITA a mis au point une large gamme de produits, de procédés de conservation, de transformation et de modes d’utilisation basés sur des matières premières agricoles localement produites. Il a aussi développé des équipements de transformation, de conservation et de stockage des produits alimentaires. La plupart de ces procédés, produits et équipements ont fait l’objet d’expérimentation à l’échelle pilote et peuvent être proposés pour un transfert au niveau semi industriel ou industriel directement ou par le billet d’une incubation.

Aussi, l’Institut dispose d’une expertise reconnue dans le domaine du contrôle de la qualité des produits alimentaires importés ou fabriqués localement. En effet, il dispose d’une accréditation à la norme ISO 17025 dans le domaine de l’analyse des aflatoxines.

Ainsi, à travers une convention signée au mois de décembre 2019, il a été confié à l’ITA la mission d’exécuter les activités de formation de  1000 jeunes et femmes dans les métiers de l’agroalimentaire afin de contribuer à la résilience des jeunes et des femmes au chômage et à la pauvreté, de créer des emplois pour les jeunes et des activités génératrices de revenus pour les femmes. La convention permettra également l’incubation de 100 entreprises de jeunes et 100 entreprises de femmes.

Site Web : www.ita.sn

Invest In Africa a pour objectifs d’améliorer l’environnement des affaires en Afrique en relevant les défis communs aux multinationales et aux entreprises locales. Il s’agit, entre autres de mettre en place des initiatives telles que la plateforme en ligne APP (African Partner Pool) qui accompagne les entreprises locales et internationales dans leurs choix d’investissement au Sénégal.
C’est dans ce cadre qu’Invest in Africa en partenariat avec la BAD/FAPA a lancé un programme de partenariat d’affaire des PMEs nommé Business Linkage Program (BLP).
Le programme vise à renforcer les capacités de 120 entreprises locales afin de leur permettre d’avoir un accès accru aux marchés (contrats), aux financements et établir des liens commerciaux entre les PMEs locales étrangères.
Ce programme soutient parfaitement les PMEs locales afin de les rendre compétitives au niveau international.
Dans le cadre de la convention, Invest in Africa Sénégal (IIA) devra assurer la formation de 500 jeunes dans les métiers connexes du pétrole et du gaz avant la mise en service effective du centre de formation à construire et à équiper.

Site Web : www.investinafrica.com

L’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) est le bras opérationnel de l’Etat pour la promotion de la PME. Elle fournit des services non financiers aux Petites et Moyennes Entreprises (PME).   Elle assiste et encadre les PME qui en font la demande ou qui bénéficient de prêts de la part de l’État. Ses objectifs sont de favoriser la génération de PME pour renforcer les capacités productives du Sénégal et densifier le tissu des PME, de renforcer la compétitivité des entreprises pour favoriser la croissance économique du pays et d’assister les entreprises en difficulté.

Ainsi, à travers la convention de partenariat, l’ADEPME va encadrer et aider au développement de 100 PME, opérant dans les métiers du pétrole et du gaz, des cuirs et peaux, du solaire et de l’agroalimentaire.

Site web : www.adepme.sn

Nadji-Bi est une institution privée sénégalaise qui a acquis une expérience unique dans l’invention, la fabrication et la commercialisation de solutions à impacts. Il constitue une  plateforme collaborative autour du solaire, qui intègre une forte composante de coopération public-privée dans le domaine de l’éducation supérieure, en participant à la formation, à l’incubation par l’autonomisation économique des jeunes. Il a développé et mis en œuvre un programme innovant de formation qualifiante intitulé « Nadji.Bi Academy Initiative et collabore avec un réseau d’établissements d’enseignement supérieur avec lesquels il a signé des conventions pour la formation et la recherche tels que  l’Institut africain des sciences mathématiques, l’Ecole Polytechnique de Thiès et travaille en collaboration avec le Centre de Formation professionnelle et technique (CFPT) de Dakar.

Nadji-Bi œuvre au développement d’applications dans les domaines de l’énergie solaire dans les zones rurales afin d’améliorer les conditions de vie des populations. Il est aujourd’hui la seule unité de production et d’ingénierie électronique appliquée au solaire de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, disposant d’un laboratoire de Recherche et Développement et de solutions certifiés Lighting Global. Nadji.Bi est aussi membre africain associé du groupe IFC-Banque Mondiale.

Ainsi,à travers la convention de partenariat, Nadji-bi va développer les bases d’une meilleure employabilité́ des jeunes actuellement formés en ENR et ceux qui sont au chômage. Il s’agit d’un programme de formation en alternance, qui permet aux jeunes de travailler la théorie et la pratique en même temps, tout en ayant accès à des installations et des équipements de pointes et aux normes.

Pour ce faire un atelier de formation théorique et pratique devra voir le jour, ainsi qu’un laboratoire d’innovation et de prototypage, qui sera mis à̀ disposition du plus grand nombre grâce à un format Fab’Lab.

En parallèle de ces éléments, un programme de tutorat et d’incubation des participants devra leur permettre de mener à bien leur projet d’entrepreneuriat, et de leur transmettre des bases solides et les outils en connaissances commerciales et administratives.

Il est proposé́ que ce programme se déploie sur le site du Centre de Formation Technique Professionnel CFPT Sénégal Japon en tant qu’incubateur d’incubateur.

Nadji-Bi offre une unique opportunité de partenariat public-privé dans le cadre du développement des capacités et de l’entreprenariat des jeunes dans le domaine de l’énergie solaire au Sénégal.

Site web: http://www.nadjibi.com/

La Banque Agricole a été sélectionnée comme Institution Financière Centrale (IFC), en vue de faciliter l’accès des jeunes au crédit.

Ainsi, La Banque Agricole va recevoir directement les demandes de financement des projets, approuvées par le comité de sélection mis en place par le PDCEJ.

Elle en assurera, après une analyse et décision, le financement et fera recours au PDCEJ pour le refinancement de la proportion de 80% devant être supportée par le projet et apportera les autres 20%. Un manuel d’opérationnalisation du mécanisme de financement entre LBA et les porteurs de projet sera disponible afin de mieux définir les modalités liées à chaque étape du processus de financement.

La Banque Agricole procédera par le crédit du compte courant du bénéficiaire ouvert dans ses livres (après avoir réuni toutes les conditions administratives et financières liées au décaissement du financement).

Le décaissement des fonds se fera selon les procédures de la Banque. Celles-ci devront toutefois tenir compte, d’une part, des dispositions spécifiques de la présente convention entre le PDCEJ et La Banque Agricole et de celles signées entre La Banque Agricole et les bénéficiaires et d’autre part, des instructions particulières que le PDCEJ pourrait émettre (décaissement par tranches, paiement direct au fournisseur…)

Site Web : www.cncas.sn