ENTREPRENEUR DU MOIS : Moïse MANE, Gérant NECTAR DU SUD

Le « madd» dans toutes ses saveurs !!!

« Nectar du Sud » est spécialisée dans la transformation des fruits locaux en conserve. Elle est basée à Ziguinchor et est une initiative de Moïse Mané. Il est titulaire d’un Master en Lettres, Arts et Communication et d’un Diplôme supérieur en Entrepreneur Manager. Le PDCEJ est allé à sa découverte :

De l’ambition, il en a à revendre. Il s’appelle Moïse MANE. Un jeune de la région de Ziguinchor âgé de 37 ans. Il est le gérant de l’entreprise Nectar du Sud. C’est une firme spécialisée dans la transformation des fruits locaux en conserve, jus, et sirop. Il est l’un des bénéficiaires des financements du PDCEJ. Son ambition est de proposer une gamme de produits de la Casamance (régions au sud du Sénégal), distribuée à travers le Sénégal et au- delà des frontières.

Moise est un entrepreneur à la tête bien faite ! Il est issu de la troisième cohorte du Programme Sénégalais pour l’Entreprenariat des Jeunes (PSEJ), avec un diplôme supérieur d’Entrepreneur manager. Par ailleurs, il est titulaire d’un Master en Lettres, Arts et Communication à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il a, par ailleurs, bénéficié d’un stage de formation à l’atelier fruits et légumes de l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) pour les besoins du projet. Une expérience qui lui a permis de lancer deux saveurs de conserves de «Madd» sur le marché. « L’idée est de proposer à nos clients du « Madd » durant toutes les périodes de l’année, car la conservation des produits est sur une longue durée », explique-t-il.

Néanmoins, ses ambitions vont au-delà du « madd ». Confiant, il fait comprendre que «l’objectif, à court terme, est de diversifier la gamme, car le produit de « Madd » peut être proposé, salé, sucré, épicé et combiné avec d’autres fruits. Aussi, Nectar du Sud envisage de valoriser d’autres fruits de la Casamance dans une prochaine étape de développement. »
Le PDCEJ lui a permis de poser les jalons du développement de sa structure. Ainsi, il témoigne que « le financement octroyé par le PDCEJ nous a permis de lancer les travaux de l’unité de production de l’entreprise Nectar du sud, et de disposer d’un fonds de roulement conséquent qui permet à l’entreprise de s’assurer d’une autonomie financière ». Un ouf de soulagement puisque « Nectar du Sud était jusqu’ici financée sur fonds propre », laisse-t-il entendre.

Il apprécie, avec justesse, l’accompagnement du PDCEJ qui « (nous) permet aujourd’hui de disposer d’une unité de production agroalimentaire répondant aux normes standard en termes d’hygiène et qualité », révèle-t-il, ajoutant que l’appui a, également, permis de « booster notre production et par la même occasion notre chiffre d’affaires qui est rapidement passé de 400000 frs CFA à 1500000 frs CFA avec la mise sur le marché de deux nouveaux produits ». Encore loin de son objectif de passer à un chiffre d’affaire minimum de 10 000 000 frs CFA par an, Il y croit ferme ! « La détermination dont nous avons fait montre pour lancer ce projet ne nous lâchera point ! », laisse-t-il entendre.

Le contact de Nectar du Sud avec sa clientèle s’effectue à travers différents canaux de distributions : les livraisons à domicile (commandes téléphoniques ou via les réseaux sociaux, Facebook WhatsApp, Instagram). L’approvisionnement des cantines et restaurants des entreprises, pour permettre les achats à l’heure des pauses. Les grandes surfaces et les boutiques en libre-service permettent à Nectar du Sud de faciliter la distribution des produits et d’être au contact direct avec les clients.

Les réseaux sociaux qui restent un atout efficace d’ouverture et de promotion de la marque ont permis la vulgarisation du projet auprès d’un plus grand public. Ainsi, conseille-t-il à « tout novice de démarrer son projet avec les moyens du bord et de s’élargir progressivement pour répondre à une demande croissante ».