Contrairement aux formations de courte durée qui sont souvent tenues pour une semaine à dix jours, celle de Saint-Louis a une particularité. Elle entre dans le cadre de la première phase active du Projet d’appui au développement des compétences et de l’entreprenariat des jeunes dans les secteurs porteurs (PDCEJ). Pour le responsable de la communication du PDCEJ, Nourou Dia, la formation qui est encadrée par l’Institut des technologies alimentaires (ITA), partenaire dans la mise en œuvre du projet, permettra aux jeunes et femmes de développer leurs compétences, mais également aux entreprises d’être plus compétitives par rapport aux secteurs porteurs cibles. « Contrairement à ce qui se faisait habituellement avec des formations d’une semaine ou d’une dizaine de jours, les 50 jeunes et femmes de Saint-Louis seront formés durant deux mois. Différents modules de l’agro-alimentaire seront développés par les formateurs de l’ITA. Les bénéficiaires suivront une formation sur toutes les palettes concernant la transformation des produits agro-alimentaires », a signalé Seydou Nourou Dia.

Les participants à la formation ont unanimement reconnu la qualité des encadreurs et la pertinence des modules dispensés. « La formation que nous avons eue est une chance. Parce que, d’habitude, pour la transformation des produits agro-alimentaires, les modules sont séparés ou se portent uniquement sur un produit donné. Mais avec l’appui et l’encadrement des techniciens de l’ITA, déjà, nous avons beaucoup appris. Au terme de la formation, je suis persuadé que chacun d’entre nous sera qualifié pour travailler dans une entreprise ou sera à même de créer sa microentreprise et d’employer d’autres personnes. Puisque la formation est de qualité », a déclaré El Hadj Mame Iba Mbaye, étudiant en Master en agroalimentaire à l’UGB.

Ce qui a été confirmé par M. Dia, pour qui parmi les objectifs de la formation, il y a aussi l’accompagnement des jeunes à développer l’esprit entrepreneurial, en mettant sur pied leur propre entreprise, tout en partant des différentes connaissances acquises durant les deux mois de formation.

Avec le PDCI, nous formons, incubons et finançons. Les acteurs formés peuvent bénéficier de l’encadrement de partenaires stratégiques dont la Banque agricole (Lba) et l’Agence de développement de la petite et moyenne entreprise (ADPME) pour monter leur propre entreprise », a signalé Seydou Nourou Dia.

Il faut rappeler que le PDCEJ intervient dans les régions de Saint-Louis, Kaolack, Dakar, Thiès et Ziguinchor pour une durée de cinq ans, avec un financement de 13 milliards F CFA.

Source: EnquetePlus